La taxe carbone a du plomb dans l'aile. Malgré le camouflage vert de ce nouvel impôt, la mayonnaise ne prend pas. Pour tenter de rebondir, notre minimusso enrobe son bonbon de merde d'une nouvelle couche nauséabonde, nationale socialiste: la Fraônce ne suffit plus, la taxe doit s'étendre à l'Europe entière. Mais pour faire passer la pilule, il convient, comme d'habitude, de rejeter toute faute sur "l'étranger" qui, c'est bien connu, est un salopard qui ne comprend rien à l'environnement, qui cultive le secret bancaire et qui à l'audace de ne pas étriller ses contribuables.
Il faudra donc appliquer une taxe verte marron aux produits importés. Ainsi, le président du pouvoir d'achat va artificiellement faire monter les prix chez nous et générer des difficultés supplémentaires aux pays en développement et à la croissance fragile. Une manière détournée de vous faire les poches une fois de plus, tout en accusant l'étranger.

-"Monsieur Rocou! Vous êtes un mauvais français"
-"M'en fout"
-"Môssieu Rocou, renchérir les prix des produits étrangers permettra aux industriels français de vivre!"
-"Ha bon? Vous allez rendre obligatoire un quota d'achat de produits français?"
-"Bien sûr que non! Quelle drôle d'idée! Cela dit, en y réfléchissant..."
-"Je ne vois pas pourquoi je me mettrais à en acheter des produits français à des prix exorbitants. Mon portefeuille n'est pas extensible à l'infini"
-"Vous n'êtes pas magicien, il faudra bien que vous vous habilliez et vous nourrissiez!
-"Oui, c'est bien tout ce que je pourrais faire. C'est votre vision de la croissance?