Tarde venientibus ossa*

La célèbre maxime de Frédéric Bastiat, Ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas se vérifie sur tout et quotidiennement. L'intervention de l'Etat génère des effets secondaires -ce que l'on ne voit pas- inévitables. Ces externalités sont la plupart du temps contre-productives et vont à l'encontre du but recherché par les politocards.

Mais saviez-vous que certains de ces effets pervers et négatifs sont voulus (et cachés) par la clique au pouvoir?

Ce qui prime pour nos pourritiques, c'est la communication. L'effet d'annonce et sa couverture médiatique qui renforcent leur position de pique-assiettes. Cependant la com' et l'intervention -quand celle-ci est bien réelle- cela coûte cher et il n'est pas dans la nature du politocard de réfréner sa voracité. Aussi, quand une annonce spectaculaire est faite, il convient d'élaborer des contre-mesures sur lesquelles on prendra garde de ne surtout pas en parler.

J'ai déjà évoqué la spectaculaire suppression de la taxe professionnelle. Mais supprimer une taxe, c'est prendre dans la poche des politiciens de province. La contre-mesure n'est donc pas restée dans l'ombre très longtemps. C'est la CET (Contribution Economique Territoriale) qui remplacera la taxe pro.

Mais saviez vous que la baisse de la TVA dans la restauration avait son pendant "secret"? C'est la taxe sur les services de restauration instituée corrélativement à l’application du taux réduit de TVA sur la restauration. Et nos ministres d'ostraciser les restaurateurs qui ne baissent pas leur prix...

Saviez-vous que ni vu ni connu, tout en fustigeant les charges et le coût du travail, nos gouvernants ont glissé un petit texte dans la loi de modernisation du marché du travail du 11 janvier 2009 qui oblige les entreprises à payer pendant 9 mois les garanties des couvertures complémentaires santé et prévoyance des salariés qui ont quitté l'entreprise?