Par Rocou, samedi 23 décembre 2006 à 09:59 | General | #54 | rss
Le standard téléphonique de l'entreprise diffuse une petite musique pour faire patienter la cohorte de clients et clients potentiels fort désireux de travailler avec la meilleure boîte du monde: la mienne.
Musique fournie avec le standard et bien entendu totalement libre de droit.
Un beau jour, une association de malfaiteurs d'auteurs et de compositeurs bien connue m'a d'emblée envoyé sa facture qui est illico partie renaître sous forme de papier recyclé à l'instar de toutes les relances qui ont suivi.
Ce n'est qu'à la relance téléphonique que j'ai dénié mettre un terme à cette mascarade en renvoyant mon interlocuteur dans ses pénates malgré son offre que je ne pouvais refuser.
Je n'aurais jamais imaginé le nombre faramineux de telles associations. En outre, payer l'une ne dispense pas de devoir payer les autres. Agressivité, menaces, intimidations, elles agissent en toute illégalité, fortes de la protection de l'Etat, complice.
A lire sans plus attendre l'excellent billet de Vil sur Optimum (ici) qui développe un point de vue original dénonçant l'absurdité du droit d'auteur et assimilés.
Je trouve cependant qu'il ne va pas au bout de son raisonnement: il serait logique d'être à l'amende et/ou de faire de la prison s'il on choisi de privilégier la marche à pied, réel manque à gagner pour les transports publics.
ces quoi ces associations?
l'ADAMI, la SPEDIDAM, la PROCIREP, la SACD, la SCAM, la SACEM, la SCPP, la SPPF, la SORECOP-Copie France et la SOFIA.
Aucun trackback.
Les trackbacks pour ce billet sont fermés.
Les commentaires pour ce billet sont fermés.