Tarde venientibus ossa*

Pour un comique, la sanction est immédiate: soit son public rit, soit c'est le bide. Il n'y a rien de plus triste qu'un comique qui se plante; je ne peux m'empècher d'avoir pitié. Alors soyons généreux, ne soyons pas égoïstes, redistribuons notre trop plein de rire avant que l'on nous force à ricaner jaune. En effet, notre Fromage immigré, seul homme politique à s'agiter pendant que tout le monde se torche au petit jaune devant son barbecue en cette période estivale, a déclaré:

"Aujourd'hui, ce qui préoccupe les Français c'est (...) la détérioration du pouvoir d'achat", Le gouvernement au mieux est inactif, au pire est lui-même à l'origine de ces décisions"

Alors là, je suis souflé, estomaqué, on dirait du Tocqueville, François Hollande aurait-il compris le fond du problème?

"Le leader socialiste souhaite que la réunion porte "à la fois sur les salaires, les tarifs publics et la politique fiscale"

Mais n'est-ce pas le parti socialiste qui préconise une hausse fantastique des impôts et une dépense publique accrue de 115 milliard d'euros? Il viennent d'où les impôts? Ils tombent du ciel? Ha! suis-je bête, c'est ici qu'il faut rire, m'sieu Hollande!

Le sketch se termine en apothéose:

François Hollande dénonce le "libéralisme autoritaire" du projet politique du président de l'UMP Nicolas Sarkozy

Prétendre que Sarkosy est libéral, ce fut drole mais la ficelle est usée. Quant à associer deux termes antinomiques, libéral et autoritaire cela fait certes partie des effets comiques mais avouons que cette fois, la réplique tombe à l'eau. Allons, ne soyons pas trop dur, rions! C'est un ami.