Tarde venientibus ossa*

* “L’Etat est cette grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde” Frédéric Bastiat

 
Même en épaisseur triple, ça reste toujours du papier

Je ne vois qu'un seul cas où il est légitime de réclamer des papiers, c'est quand on règne sur un territoire de plus ou moins un m2 assis sur un trône d'émail. Je suis toujours très surpris de constater que des gens sont prêts à baisser leur culotte pour obtenir des papiers pour tout le monde. C'est l'inverse qu'il faut faire.

Pourquoi vouloir absolument que tout le monde soit fiché, assujetti, ponctionné, spolié, pressurisé? Pourquoi exiger le bâton pour se faire battre, les chaînes pour se soumettre? Aussi, je dis merde! à toutes ses associations de trous du cul dont la logique consiste dénoncer l'enfermement des sans papiers dans l'exclusion tout en exigeant un renforcement du contrôle de nos vies. Finalement, elles agissent comme des rabatteurs du Moloch, ramenant les brebis égarées dans son giron spoliateur protecteur.

Et bien pour ma part, en tant que ultra giga peta libéral, j'exige la liberté de circulation, d'installation et d'anonymat pour tous et je clâme haut et fort: "des papiers pour personne!"

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Note : 9.0/10 pour 3 votes
 
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Commentaires
1.   Jesrad  ›  jeudi 17 août 2006 à 18:09

Je suis passé à la banque ce matin. L'employé n'a rien pu faire pour moi, ma carte bleue reste désespérément morte. J'ai pourtant bien agité ma carte d'identité "infalsifiable" (rires enregistrés 1) sous son nez, mais je dois, paraît-il, en commander une neuve.

C'est, à ma connaissance, le seul type qui a jamais vu ma carte d'identité: Monsieur le Banquier. A part peut-être quelques réceptionnistes de grands immeubles de bureaux, mais elles, elles se contentaient de la balancer dans un tiroir en échange d'un badge temporaire d'accès, sans un regard.

 
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