Quelle ne fut pas ma surprise en entendant l'inutile Conseil Economique et Social contester l'irréfragabilité de la représentativité nationale des syndicats.

Les idées libérales feraient-elles leur chemins dans les esprit tortueux des parasites qui prétendent nous gouverner?

Cependant l'adhésion de la CGT à cette analyse et à l'abrogation évoquée est suspecte.

Je constate tout d'abord que le financement public des syndicats n'est pas remis en cause.

Par ailleurs que manque-t-il aux syndicats?
7% d'adhérents, pour la plupart de la fonction publique, des mouvements qui s'essoufflent, et surtout la société civile qui commence sérieusement à s'énerver, n'en déplaisent aux media et leurs éternels micro-trotoirs de gens qui sont solidaires des grévistes.

Ce qui manque aux syndicats, c'est une légitimité. Or quel meilleur moyen d'asseoir cette légitimité que la démocratie?

C'est ici qu'est le piège de cette suppression de l’irréfragabilité de représentativité. En effet, l'élection permet de légitimer cette représentativité et donnera ainsi un pouvoir considérable aux syndicats sur tous les salariés et entrepreneurs.

En outre, il y a fort à parier que cette abrogation ne se fera pas sans échange et négociation. Attendons pour juger mais je soupçonne la mise en place de barrières à l'entrée considérables pour empêcher la création de nouveaux syndicats.

Pour faire progresser la liberté, c'est la notion même de représentativité nationale qui faut absolument supprimer. Un petit groupe d'individus ne peut pas décider pour l'ensemble des salariés et des entrepreneurs. Au pire, seuls, les adhérents des syndicats signataires devraient se plier aux décisions prises, pas les autres. Au mieux, il faut une adhésion volontaires aux accords signés.