Tous les chemins ne mènent pas à Rome, loin de là, F. Hayek l'a largement démontré dans son ouvrage au titre magnifiquement évocateur: la route de la servitude. (lien Amazon).
Quiconque a lu cette oeuvre et persévère dans son délire socialiste est soit un imbécile, soit un salopard. "Tous pourris" n'est pas un mythe et cela devient une évidence plus on chemine vers la lumière. Toute intervention, tout discours politique me révolte, me dégoûte tellement le décryptage me semble simple.
Saloperie de pilule rouge, nous payons cher notre libre-arbitre, c'est sans doute pour cela qu'une majorité d'autruches préfèrent le fallacieux mais rassurant confort moral du leitmotiv étatique: "Je veille sur vous".

Les libéraux sont les électrons libres de la société, cependant un électron étalé est instable, et la moindre perturbation suffit à lui faire quitter cet état. Il est difficile d'appréhender la philosophie libérale tellement ses idées sont iconoclastes et il suffit d'un rien pour réveiller son évanescence. Tout redevient flou, insaisissable, l'Etat s'impose, rassurant. Ailleurs? Mais il n'y a rien, c'est le néant!
Alors que les idées libérales sont d'une logique absolument imparable, le côté obscur est plus facile, moins fatigant, attirant.
l'Etat? Quelle horreur! Un mal nécessaire cependant, pour les uns, ils doit assurer l'Education, pour d'autres la Santé, la défense du territoire, du patrimoine, etc. au final le léviathan prend encore plus de place.

Une autre tentation est de déifier les bases de la philosophie: "c'est comme cela est pas autrement!", on associe des "valeurs" ou une "morale" au libéralisme. Tentatives qui ne résistent pas une seconde au raisonnement et à la logique mais qui semblent être devenues le refuge permettant de résister aux assauts incessant des serfs victimes d'une forme aiguë du syndrome de Stockholm.