Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette [...]
Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain


A l'instar de la chanson de Yves montant mais en nettement moins romantique, la plupart d'entre nous espèrent, en vain, la venue du sauveur, de l'Incorruptible, du Compétent, de l'Homme Nouveau. Les élections se succèdent et malgré les déceptions, les désillusions on se dit, c'est pour demain.
Comment ne pas voir l'évidente soif de pouvoir de ceux qui prétendent nous gouverner? C'est la magie de la démocratie: "le meilleur est à venir", "demain sera meilleur", "demain on rase gratis", etc.

Bratislava tourne la page des réformes:

Un gouvernement de coalition gauche - droite nationaliste (c'est possible?) remet en cause des réformes qui ont permis de
- sortir de la misère extrême générée par l'abomination communiste,
- éradiquer les famines,
- fait baisser le chômage de 50% à 15,4%
- accroître de façon considérable la richesse du pays,
- amener le pays à des standards de vie occidentaux en termes de santé, d'éducation, de confort, de niveau de vie.
Et quand bien même, les réformes libérales (qui consistent, rappelons le, à lâcher la bride aux gens), n'auraient pas une telle efficacité, systématiquement prouvée, comment en rejeter l'éthique, fondamentale, fondée sur la liberté? Refuser le libéralisme, c'est vouloir assujettir, exploiter autrui. C'est naturellement le but des prétendants au trône prêts à tout pour le pouvoir et l'argent légalement volé.
Vivre sous une social-démocratie, c'est vivre sous du provisoire. On attend, c'est pour demain et en attendant on ronge son frein. Puis, peu à peu, les années passent, on devient vieux, on oublie Paulette, on a laissé passer sa chance, aveuglé par une illusion soigneusement entretenue par des paons qui veulent notre bien en nous volant nos biens.